Lisa Erbès, Catherine Guichard et Christiane de Turckheim sont les Lauréates du Prix spécial du Jury Nathan Katz, spécialement créé pour les encourager à mettre en valeur les écrits de Marie Jaëll. Ce Prix leur sera remise le 4 avril 2019 en l’auditorium de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg. Le fruit de leur travail sera publié aux Éditions Arfuyen, partenaires du Prix, en avril 2019 :
Marie JAËLL, Je suis un mauvais garçon – Journal d’une exploratrice des rythmes et des sons. Présenté par Lisa Erbès, Catherine Guichard et Christiane de Turckheim. Postfaces de Michèle Finck, Mathieu Schneider et Daniel Bornemann. Collection Les Vies imaginaires n° 2. 256 pages. ISBN 978-2-845-90283-1
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Lisa Erbès, Catherine Guichard et Christiane de Turckheim n’ont pas « traduit » Marie Jaëll dont tous les écrits sont en français. Mais le travail de recherche et de mise en valeur qu’elles ont effectué a l’immense mérite, tout comme celui d’authentiques traductrices, de nous rendre accessibles des textes qui étaient dans le présent cas non seulement inédits dans notre langue, mais totalement inabordables. C’est pour ce rôle éminent d’« éditrices » – au sens anglo-saxon du terme – qu’elles ont été distinguées, grâce au soutien de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU), par le Prix spécial du Jury Nathan Katz 2019.
LISA ERBÈS
Lisa Erbès , née en 1962 à Starnberg (Allemagne), est violoncelliste, concertiste et professeur au Conservatoire de Strasbourg.
Elle a étudié au Conservatoire de Strasbourg, à la Folkwang Musikhochschule de Essen et au Conservatoire Tchaïkowsky de Moscou.
Lauréate de la Fondation Menuhin, son répertoire s’étend de la musique baroque à la création contemporaine.
Très intéressée par la recherche d’œuvres inédites, elle a participé à l’enregistrement d’œuvres de Marie Jaëll pour le label Solstice (Sonate pour violoncelle et piano).
Elle donne des concerts à travers l’Europe, et a également composé et joué les musiques de scène de plusieurs pièces de théâtre et spectacles de danse.
Son goût pour la poésie et pour l’improvisation l’amène également à collaborer avec des comédiens pour des lectures musicales.
CATHERINE GUICHARD
Née à Bordeaux en 1956, Catherine Guichard a poursuivi parallèlement des études scientifiques et musicales, s’oriente d’abord vers la médecine avant de se consacrer à la musique et à la pédagogie musicale.
Dès le début des années 1980, elle s’intéresse tout particulièrement à l’approche unique et novatrice de la méthode du Toucher de Marie Jaëll, et s’initie à celle-ci en suivant pendant plusieurs années une formation auprès de Marie-Charlette Benoît auteure de la méthode pour enfant « Apprend à toucher le piano » d’après les principes de Marie Jaëll, puis elle approfondit ses connaissances auprès d’Ethèry Djakeli, grande pédagogue pianiste concertiste et spécialiste de l’enseignement du toucher de Marie Jaëll
Depuis plus de 30 ans, elle donne de nombreux cours, organise des séminaires et conférences, des stages de formation pédagogique. Elle écrit et monte des spectacles poétiques et musicaux. Elle a participé à un livre collectif sur Marie Jaëll, Un cerveau de philosophe et des doigts d’artiste paru aux éditions Symétrie (Lyon, 2004). Elle est l’auteure d’un livre sur la pédagogie du piano, Marie Jaëll. The Magic Touch, Piano Music by Mind Training (Algora, New-York, 2004).
CHRISTIANE DE TURCKHEIM
Christiane de Turckheim est née en 1936, elle est agrégée de lettres modernes et vit à Strasbourg. Elle se sent profondément alsacienne.
Elle s’intéresse aux écrits autobiographiques et s’est particulièrement attachée à l’histoire des femmes au XIXe et au XXe siècles.
Elle a participé à l’ouvrage collectif Marie Jaëll, un cerveau de philosophe et des doigts d’artiste (éditions Symétrie, 2003).
Elle a publié, entre autres, un récit d’enfance, Évrard et Marguerite (éd. Do Bentzinger, 2005), un roman Pour l’amour de Catherine (éd. Do Bentzinger, 2003) qui met en scène l’élève de Marie Jaëll, Catherine Pozzi et un récit Trois Frères – une histoire alsacienne (éd. Do Bentzinger, 2014), consacré au trois fils de sa grand-mère morts au cours des deux guerres mondiales.